Apprendre à mieux communiquer avec la PNL
Apprendre à mieux communiquer avec la PNL est un article qui vous fournira des clés pour une communication efficace ! La PNL nous apprend, à travers ses différentes techniques à mieux communiquer avec les autres et ainsi construire des relations de qualité.
Les composantes de la communication
Lorsqu’on parle de communication, on a tendance à l’associer uniquement à la communication verbale. Or, celle ci ne repose pas seulement sur les mots mais aussi et surtout sur les gestes, la posture, le ton, le rythme de la voix etc. On distingue donc 3 composantes de la communication. La composantes verbale ne représente que 7% de la communication.

La carte du monde n’est pas le territoire
Voici un des présuposés de la PNL qui est pour ma part extrêmement important, en ce qui concerne la communication:
La carte du monde n’est pas le territoire.
Autrement dit, ma vision de la réalité n’est pas la réalité absolue.
Nous avons, chacun d’entre nous, construit notre carte du monde, qui nous permet d’interagir avec notre environnement. Cette carte du monde est basée sur:
- Notre culture
- Nos conditionnements
- nos expériences passées
Le problème qui peut se poser, lorsqu’on communique avec les autres, c’est de croire que notre vision du monde est la référence, que nos points de vue sont justes. Si la personne avec qui nous communiquons partage les même points de vue, elle vient soutenir et ancrer plus profondément notre vision du monde. En revanche, si celle ci ne partage pas les mêmes points de vue, alors naît, généralement, le conflit.
Nous ne remettons généralement pas notre manière de communiquer en question, préférant remettre les autres en question. Or, la communication faisant intervenir au moins 2 personnes, chacun a sa part de responsabilité quant à la qualité de celle ci. Et si c’était le moment de faire quelques efforts pour mieux communiquer ?
Comment faire pour mieux communiquer avec la PNL ?

- Tout d’abord, avoir la modestie d’admettre que notre vision du monde n’est pas la vérité absolue. Cela peut être difficile à admettre et à mettre en application car nous croyons détenir et vivre dans la vérité. Et toute vision qui peut mettre en doute la notre est considéré comme une menace. Une attitude d’ouverture et de curiosité aide à se défaire d’une vérité fictive.
- Accepter que l’autre puisse avoir une vision du monde différente, qui ne soutient pas forcément la notre. Chacun d’entre nous est unique. Profitons de la richesse que chacun peut apporter. Si on choisit de s’ouvrir à la différence, elle aura toujours quelque chose à nous offrir.
Prendre conscience de ses croyances limitantes. Nous avons tous des croyances limitantes et celles ci influencent, entre autre, la communication avec l’autre. En prendre conscience permet de prendre du recul avec celles ci et de ne pas s’y identifier. Et donc avoir des barrières en moins pour une communication plus claire et efficace. - Se synchroniser avec l’autre. Cela permet de s’adapter à sa façon de communiquer pour créer le rapport et maintenir un contact avec lui, en harmonie. Il existe 3 manières de se synchroniser:
–La synchronisation verbale ( utiliser le même type de mots)
–La synchronisation para verbale (sur la voix, rythme, volume, débit…)
–La synchronisation non verbale (sur la posture, les gestes, la respiration..)
En utilisant cette technique, il faut bien faire attention à ne pas singer l’autre et de rester discret. Il est aussi important de clarifier l’intention que l’on a, en se synchronisant avec l’autre, pour ne pas tomber dans la manipulation. - Ecouter pleinement. Il ne s’agit pas juste d’entendre le son qui sort de la bouche de l’autre. Evidemment, c’est ce que nous faisons en général, nous entendons mais n’écoutons pas réellement. On peut par exemple être entrain de penser à ce qu’on va répondre à l’autre ou alors entrain de penser à autre chose. Ecouter l’autre c’est lui offrir un espace bienveillant, dans lequel il peut s’exprimer librement. Un espace bienveillant exempt de jugements et d’interprétations.
- Reformuler ce que l’autre dit. Entre le message que nous avons l’intention de passer et le message reçu par notre interlocuteur, il y a énormément de filtres qui peuvent brouiller le message de base. Par souci de clarté, il est parfois pertinent de reformuler ce que l’autre dit pour se rapprocher le plus possible du message qu’il avait l’intention de faire passer. En effet, il suffit de reprendre les mots clés et idées principales énoncés par l’autre, pour s’assurer d’avoir bien reçu le message passé.
Ces quelques points vous permettront d’améliorer votre communication avec les autres 🙂